Text Practice Mode
citations francais
created Feb 22nd 2021, 17:18 by Hyrnos
1
1558 words
0 completed
0
Rating visible after 3 or more votes
00:00
RECUEIL DE CITATIONS,
« LA FORCE DE VIVRE »
« Quelque chose clochait, et soudain, ça m’a frappé de plein fouet : il n’y avait pas d’odeurs. Le verger était en fleurs mais ne sentait rien ! » (La Supplication) : Au-delà de notre sensibilité, notre corps possède une capacité de survie propre
« Ces grecs étaient superficiels, par profondeur ! » (Le Gai-Savoir) : Ils ont compris que la vie est absurde et leur conduite témoigne de leur présence d’esprit
« Tout ce qui possède une valeur pour nous ne la possède pas en soi » (Le Gai-Savoir) : Comment vivre sans repères fixes ?
« Lorsque [mon fils] est né, j’ai cessé d’avoir peur de la mort, j’ai compris le sens de ma vie » et « Ce qui m’a sauvé ? […] Mon fils… » (La Supplication) : Transmettre la vie permet de lui donner un sens
« Nous ne savons pas comment tirer le sens de cette horreur. Nous n’en sommes pas capables car il est impossible de l’appliquer à notre expérience humaine et à notre temps humain » (La Supplication) : Comment vivre quand le passé ne nous guide plus ? (Ce sont les limites de la morale du renouveau Nietzschéen : l’inconnu fait parfois trop peur)
« Il y a peut-être un Dieu, ou peut-être il n’y a personne, mais il y a certainement quelqu’un là-haut, et je survis » (La Supplication) : On peut trouver du sens en dehors de la vie
« Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur » (Les Contemplations) : Hugo cherche du sens, et il le cherche en se tournant vers Dieu
« A qui sommes-nous ? Qui nous a ? Qui nous mène ? Vautour fatalité, tiens-tu la race humaine ? » (Les Contemplations) : La quête de sens des évènements sert à éviter qu’ils soient vains : Y’a t’ils eu des erreurs ? Comment éviter qu’ils se reproduisent ?
« C’est un langage d’extraterrestres » (La Supplication) : Quand il y a du sens, il reste incompréhensible
« Et chaque jour j’entendais mort, mort, mort … […] Comme un coup de marteau sur le crâne » (La Supplication) : La mort affecte fortement la conscience, et la douleur qu’elle engendre peut faire perdre le gout en la vie
« Ce que Dieu nous donne, il nous l’ôte » (Les Contemplations) : La vie est aléa, et tout peut disparaître du jour au lendemain
« Il existe un certain sommet de la vie : lorsque nous l’avons atteint […] nous devons subir notre épreuve la plus difficile » (Le Gai-Savoir) : Comment vivre alors que notre plus grande expérience est derrière nous ? // Astronautes en dépression après leur retour de la Lune
« Et dire qu’elle est morte, hélas ! Que Dieu m’assiste ! » (Les Contemplations) : Dieu devient un refuge pour calmer les souffrances
« Ce que nous souffrons de la manière la plus profonde est incompréhensible pour presque tous les autres » (Le Gai-Savoir) : Notre souffrance est souvent incompréhensible pour les autres
« Nous disons toujours « nous », mais pas « je » » (La Supplication) : Le sentiment patriotique constant empêche l’affirmation personnelle
« Je suis terrassé par le sort, ne me parlez pas d’autre chose que des ténèbres où l’on dort » (Les Contemplations) : Les épreuves douloureuses annihilent toute envie de vivre
« Tchernobyl… C’est un une guerre au-dessus des guerres. L’homme ne trouve son salut nulle part » (La Supplication) : Comment outrepasser les évènements quand ceux-ci dépassent l’entendement ?
« Nous devons être physiciens pour pouvoir être, en ce sens, créateurs » (Le Gai-Savoir) : Comprendre la physique du monde qui nous entoure permet de créer et de s’affirmer plus facilement
// Laplace : en connaissant toutes les caractéristiques d’un objet au temps t on peut prédire son comportement au temps t+dt
« On ne peut pas vivre tout le temps dans la peur » (La Supplication) : Vivre constamment dans la peur n’est justement plus une vie
« L’amour de la vie est encore possible, on aime seulement de manière différente » (Le Gai-Savoir) : Les épreuves altèrent notre jugement et notre compréhension du monde qui nous entoure
#Cequinetetuepasterendplusfort
« J’étais en porte-à-faux, je me suis redressé » (Les Contemplations) : (Métaphore phallique évidente) C’est de nos positions les plus désespérées que l’on se relève le plus facilement et le plus fortement
« Coeur fier, qui du destin relève les défis » (Les Contemplations) : Il faut avoir la force et la fierté (pas trop non plus) de dépasser ce à quoi on est confronté
« S’il y avait une autre explosion, tout recommencerait… » (La Supplication) : A quoi bon vivre si c’est pour potentiellement revivre les mêmes douleurs ? »
« Non ! La vie ne m’a pas déçu ! Année après année, je la trouve au contraire plus vraie, plus désirable et mystérieuse » (Le Gai-Savoir) : Il faut prendre conscience que notre vie doit avoir pour but de nous rendre meilleurs
« [A V. Hugo] Depuis qu’on ne t’a vu, qu’a tu fais ? J’ai grandi. » (Les Contemplations) : Parfois, gagner en maturité doit se faire en prenant du recul
« Nous avons éprouvé un sentiment nouveau, inhabituel : chacun de nous avait un vie propre » (La Supplication) : Les Soviétiques passent d’un tout à un individu : L’épreuve est alors de réussir à s’affirmer à travers cette nouvelle identité (Même si l’idéologie reste profondément ancrée dans les esprits)
« La douleur même leur offre des instants suprêmes ! » (Le Gai-Savoir) et « Nous avons besoin de lieux pour « manifester du courage et notre héroïsme » » (La Supplication) : C’est dans la douleur que notre force de vivre est la plus mise en exergue
« Nous devons constamment enfanter nos pensées à partir de la douleur » (Le Gai-Savoir) : La vraie réflexion ne peut venir que de la douleur (à nuancer car la douleur est variable)
« Ceux qui sont mécontents d’eux-mêmes sont prêts à se venger » (Le Gai-Savoir) : La volonté de puissance des personnes faibles aboutit à une société nihiliste ou les interdits moraux empêchent l’affirmation du soi #surhomme
« C’est la mort et ce silence de la mort qui est l’unique certitude » (Le Gai-Savoir) : Comment avoir la foi en la vie quand le seul repère de notre existence est notre mort prochaine ?
« On surprenait les gens la nuit, et on les emmenait » (La Supplication) : L’absurde règne dans l’attribution des postes à Tchernobyl, et contribue à la perte de sens et de logique à l’existence des liquidateurs
« Nous survivons pour la énième fois » (La Supplication) : Le peuple biélorusse est paradoxalement habitué à vivre des épreuves, et la répétition de l’Histoire permet à la fois de relativiser la situation et d’espérer un dénouement meilleur
« Tout ce livre n’est rien d’autre qu’une réjouissance après une longue privation » (Le Gai-Savoir) : C’est après une privation qu’on apprécie le plus la vie
« La vie est une chose étonnante ! J’ai aimé la physique et je pensais que je ne m’occuperais de rien d’autre. Or maintenant, j’ai envie d’écrire. Tout part, s’évanouit… Nos sentiments changent… » (La Supplication) : La force de vivre revient à tirer le sens des évènements que l’on affronte, quitte à devoir complètement se remettre en question et changer profondément, mais pour être plus heureux et meilleur
« Tchernobyl n’a pas été inventé par les paysans » (La Supplication) Nous subissons parfois des épreuves dont nous ne sommes pas à l’origine et ne percevons pas même le sens
« La distance entre eux [les animaux, la nature] et moi s’est rétrécie » (La Supplication) Les épreuves nous ramènent à plus de lucidité et d’humilité : elles nous humanisent comme elles nous déshumanisent
« Il y a des erreurs conservatrices de la vie » (Le Gai-Savoir) C’est en échouant que l’on apprend / Epreuve ne veut pas nécessairement dire annihilation
« Les ruisseaux coulent, ils coulent tout simplement, et cela a eu lieu » (La Supplication) (Dans le contexte de la citation) Le temps permet de cicatriser les plaies et la contemplation de la nature permet de trouver du réconfort
« Je vis encore, je pense encore, je dois vivre encore, car je dois encore penser » (Le Gai-Savoir) La force de vivre nous est insufflée par une réflexion profonde sur nous même : c’est notre conscience qui influence notre volonté de vivre
« Comment vivre ? Comment donner naissance après cela ? » (La Supplication) Face à une épreuve, nos certitudes sont mises à mal : les repères sont brouillés et les habitudes ne sont plus
// C’est là que la conscience humaine diffère de celles des animaux, pour lesquels la reproduction reste quoi qu’il arrive leur raison de vivre
« Il m’arrive de fermer les yeux, et de me promener dans les rues et je leur dit : mais de quelles radiations parlez-vous ? Alors que les papillons volent et que les abeilles bourdonnent ! Et que mon Vasska (Grosminet local) attrape des souris ! » Le tragique de Tchernobyl consiste dans la manière avec laquelle la mort s’est confondue avec la vie quotidienne, en brouillant la distinction entre mortel et inoffensif
« LA FORCE DE VIVRE »
« Quelque chose clochait, et soudain, ça m’a frappé de plein fouet : il n’y avait pas d’odeurs. Le verger était en fleurs mais ne sentait rien ! » (La Supplication) : Au-delà de notre sensibilité, notre corps possède une capacité de survie propre
« Ces grecs étaient superficiels, par profondeur ! » (Le Gai-Savoir) : Ils ont compris que la vie est absurde et leur conduite témoigne de leur présence d’esprit
« Tout ce qui possède une valeur pour nous ne la possède pas en soi » (Le Gai-Savoir) : Comment vivre sans repères fixes ?
« Lorsque [mon fils] est né, j’ai cessé d’avoir peur de la mort, j’ai compris le sens de ma vie » et « Ce qui m’a sauvé ? […] Mon fils… » (La Supplication) : Transmettre la vie permet de lui donner un sens
« Nous ne savons pas comment tirer le sens de cette horreur. Nous n’en sommes pas capables car il est impossible de l’appliquer à notre expérience humaine et à notre temps humain » (La Supplication) : Comment vivre quand le passé ne nous guide plus ? (Ce sont les limites de la morale du renouveau Nietzschéen : l’inconnu fait parfois trop peur)
« Il y a peut-être un Dieu, ou peut-être il n’y a personne, mais il y a certainement quelqu’un là-haut, et je survis » (La Supplication) : On peut trouver du sens en dehors de la vie
« Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur » (Les Contemplations) : Hugo cherche du sens, et il le cherche en se tournant vers Dieu
« A qui sommes-nous ? Qui nous a ? Qui nous mène ? Vautour fatalité, tiens-tu la race humaine ? » (Les Contemplations) : La quête de sens des évènements sert à éviter qu’ils soient vains : Y’a t’ils eu des erreurs ? Comment éviter qu’ils se reproduisent ?
« C’est un langage d’extraterrestres » (La Supplication) : Quand il y a du sens, il reste incompréhensible
« Et chaque jour j’entendais mort, mort, mort … […] Comme un coup de marteau sur le crâne » (La Supplication) : La mort affecte fortement la conscience, et la douleur qu’elle engendre peut faire perdre le gout en la vie
« Ce que Dieu nous donne, il nous l’ôte » (Les Contemplations) : La vie est aléa, et tout peut disparaître du jour au lendemain
« Il existe un certain sommet de la vie : lorsque nous l’avons atteint […] nous devons subir notre épreuve la plus difficile » (Le Gai-Savoir) : Comment vivre alors que notre plus grande expérience est derrière nous ? // Astronautes en dépression après leur retour de la Lune
« Et dire qu’elle est morte, hélas ! Que Dieu m’assiste ! » (Les Contemplations) : Dieu devient un refuge pour calmer les souffrances
« Ce que nous souffrons de la manière la plus profonde est incompréhensible pour presque tous les autres » (Le Gai-Savoir) : Notre souffrance est souvent incompréhensible pour les autres
« Nous disons toujours « nous », mais pas « je » » (La Supplication) : Le sentiment patriotique constant empêche l’affirmation personnelle
« Je suis terrassé par le sort, ne me parlez pas d’autre chose que des ténèbres où l’on dort » (Les Contemplations) : Les épreuves douloureuses annihilent toute envie de vivre
« Tchernobyl… C’est un une guerre au-dessus des guerres. L’homme ne trouve son salut nulle part » (La Supplication) : Comment outrepasser les évènements quand ceux-ci dépassent l’entendement ?
« Nous devons être physiciens pour pouvoir être, en ce sens, créateurs » (Le Gai-Savoir) : Comprendre la physique du monde qui nous entoure permet de créer et de s’affirmer plus facilement
// Laplace : en connaissant toutes les caractéristiques d’un objet au temps t on peut prédire son comportement au temps t+dt
« On ne peut pas vivre tout le temps dans la peur » (La Supplication) : Vivre constamment dans la peur n’est justement plus une vie
« L’amour de la vie est encore possible, on aime seulement de manière différente » (Le Gai-Savoir) : Les épreuves altèrent notre jugement et notre compréhension du monde qui nous entoure
#Cequinetetuepasterendplusfort
« J’étais en porte-à-faux, je me suis redressé » (Les Contemplations) : (Métaphore phallique évidente) C’est de nos positions les plus désespérées que l’on se relève le plus facilement et le plus fortement
« Coeur fier, qui du destin relève les défis » (Les Contemplations) : Il faut avoir la force et la fierté (pas trop non plus) de dépasser ce à quoi on est confronté
« S’il y avait une autre explosion, tout recommencerait… » (La Supplication) : A quoi bon vivre si c’est pour potentiellement revivre les mêmes douleurs ? »
« Non ! La vie ne m’a pas déçu ! Année après année, je la trouve au contraire plus vraie, plus désirable et mystérieuse » (Le Gai-Savoir) : Il faut prendre conscience que notre vie doit avoir pour but de nous rendre meilleurs
« [A V. Hugo] Depuis qu’on ne t’a vu, qu’a tu fais ? J’ai grandi. » (Les Contemplations) : Parfois, gagner en maturité doit se faire en prenant du recul
« Nous avons éprouvé un sentiment nouveau, inhabituel : chacun de nous avait un vie propre » (La Supplication) : Les Soviétiques passent d’un tout à un individu : L’épreuve est alors de réussir à s’affirmer à travers cette nouvelle identité (Même si l’idéologie reste profondément ancrée dans les esprits)
« La douleur même leur offre des instants suprêmes ! » (Le Gai-Savoir) et « Nous avons besoin de lieux pour « manifester du courage et notre héroïsme » » (La Supplication) : C’est dans la douleur que notre force de vivre est la plus mise en exergue
« Nous devons constamment enfanter nos pensées à partir de la douleur » (Le Gai-Savoir) : La vraie réflexion ne peut venir que de la douleur (à nuancer car la douleur est variable)
« Ceux qui sont mécontents d’eux-mêmes sont prêts à se venger » (Le Gai-Savoir) : La volonté de puissance des personnes faibles aboutit à une société nihiliste ou les interdits moraux empêchent l’affirmation du soi #surhomme
« C’est la mort et ce silence de la mort qui est l’unique certitude » (Le Gai-Savoir) : Comment avoir la foi en la vie quand le seul repère de notre existence est notre mort prochaine ?
« On surprenait les gens la nuit, et on les emmenait » (La Supplication) : L’absurde règne dans l’attribution des postes à Tchernobyl, et contribue à la perte de sens et de logique à l’existence des liquidateurs
« Nous survivons pour la énième fois » (La Supplication) : Le peuple biélorusse est paradoxalement habitué à vivre des épreuves, et la répétition de l’Histoire permet à la fois de relativiser la situation et d’espérer un dénouement meilleur
« Tout ce livre n’est rien d’autre qu’une réjouissance après une longue privation » (Le Gai-Savoir) : C’est après une privation qu’on apprécie le plus la vie
« La vie est une chose étonnante ! J’ai aimé la physique et je pensais que je ne m’occuperais de rien d’autre. Or maintenant, j’ai envie d’écrire. Tout part, s’évanouit… Nos sentiments changent… » (La Supplication) : La force de vivre revient à tirer le sens des évènements que l’on affronte, quitte à devoir complètement se remettre en question et changer profondément, mais pour être plus heureux et meilleur
« Tchernobyl n’a pas été inventé par les paysans » (La Supplication) Nous subissons parfois des épreuves dont nous ne sommes pas à l’origine et ne percevons pas même le sens
« La distance entre eux [les animaux, la nature] et moi s’est rétrécie » (La Supplication) Les épreuves nous ramènent à plus de lucidité et d’humilité : elles nous humanisent comme elles nous déshumanisent
« Il y a des erreurs conservatrices de la vie » (Le Gai-Savoir) C’est en échouant que l’on apprend / Epreuve ne veut pas nécessairement dire annihilation
« Les ruisseaux coulent, ils coulent tout simplement, et cela a eu lieu » (La Supplication) (Dans le contexte de la citation) Le temps permet de cicatriser les plaies et la contemplation de la nature permet de trouver du réconfort
« Je vis encore, je pense encore, je dois vivre encore, car je dois encore penser » (Le Gai-Savoir) La force de vivre nous est insufflée par une réflexion profonde sur nous même : c’est notre conscience qui influence notre volonté de vivre
« Comment vivre ? Comment donner naissance après cela ? » (La Supplication) Face à une épreuve, nos certitudes sont mises à mal : les repères sont brouillés et les habitudes ne sont plus
// C’est là que la conscience humaine diffère de celles des animaux, pour lesquels la reproduction reste quoi qu’il arrive leur raison de vivre
« Il m’arrive de fermer les yeux, et de me promener dans les rues et je leur dit : mais de quelles radiations parlez-vous ? Alors que les papillons volent et que les abeilles bourdonnent ! Et que mon Vasska (Grosminet local) attrape des souris ! » Le tragique de Tchernobyl consiste dans la manière avec laquelle la mort s’est confondue avec la vie quotidienne, en brouillant la distinction entre mortel et inoffensif
saving score / loading statistics ...